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"Regards pluriels"

"Regards pluriels"
  • Du neuf, du frais, de la desintox., de la prise de parole, du plaisir (j'y pourvoirai), réfléchir avec, toujours pour moi, le désir d'écrire et pour vous celui que j’espère, de me lire. Andiamo :).
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15 janvier 2015

la Catharsis

Qu'ils furent honorés, Charbs, Cabu, Wolinski et les autres. Ce dimanche 11 janvier, une grande manifestatiocharlie-hebdon silencieuse et pacifique fût organisée suite au massacre perpetré envers et contre ces caricaturistes, ces parangons de la liberté d'expression, contre la liberté elle même. On parle de 2,5 millions de personnes sur tout le territoire français, défilant, applaudissant au rythme d'une ola de stade de football. On parle d'une journée "historique" (le mot est employé à dessein). On parle, on parle...

Soit. L'importance était tout de même bien réelle, la prise de conscience efficace et un quelque chose d'imperceptible, d'imprescriptible a, à mon humble avis, effectivement eu lieu. J'y étais! A Paris, marchant sur la place de la Répaublique. J'admets ne pas être resté plus que de raison, les manifestations grand public, qu'elles quelles soient, me gênent. Le panurgiqme n'étant pas ma tasse de thé favorite. Je regrette bien évidemment la présence wagonnière du show-biz, la sur-émotion factice qui gâche l'élan émminement civique de cette marche. On américanise tout merde! ;).

Nonobstant, l'essentiel est là! Qu'on en revienne au drame profond que ce massacre, suivis de ses avatars périphériques a crée, à savoir une injustice criante, une colère sans nom et un dégoût manifeste pour ces connards, insultant qui plus est, la religion musulmane. Je ne voulais pas narrer tous les éléments de l'affaire, trop nombreux et compliqués, et c'eût été superfétatoire.

Je voulais dire et vous écrire, et aussi vous dire "Vive la République". Car celle-ci, dans son tryptique révolutionnaire qui est "Liberté, Egalité, Fraternité" a, une fois n'est pas coutume, était salué au moins pour l'un de ses items.

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9 janvier 2015

Il y'a un peu plus de cent ans on assassinait

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Il y'a un peu plus de cent ans on assassinait Jaurès pour ses idées, son esprit, ses combats. Aujourd'hui, on abat des libres penseurs pour leurs idées, leur esprits, leurs combats...

Le combat continue donc. Je suis Charlie!

2 janvier 2015

Sans un mot...

Cet étrange matin où tu ne fus point à l'heure. Je me demandais bien ce qui avait pu te mettre en retard, mon petit canard.

J'imaginais ta venue sans me soucier, du reste, que tu n'étais point là. Je me disais qu'il t'était-il arrivée je ne sais quoi de malheureux, peut-être juste de contrariant. Qu'en sais-je moi? Bref, tu n'es pas à l'heure au rendez-vous que je t'avais donné. J'étais pourtant sur mon 31, tout fier d'avoir acheté la dernière chemise en vogue dans cette petite boutique dont je t'avais parlé. j'avais mis une cravate classieuse et la chemise mauve qui allait avec. Le parfum était léger et mes cheveux bien peignés. Tout en t'attendant je me suis dis qu'un petit café ne serait pas du luxe et, qui plus est, le bar se trouvait juste en face.

Je partis donc à sa rencontre, rentra dans019 le saloon et m'assis tout en faisant signe à la serveuse.

"Un court serré s'il vous plait"

"Avec ceci?" me demanda t-elle

"Rien d'autre, merci" lui repondis-je

Ce bar était sinistre, sans déco, sans ambiance, juste une petite musique en fond de couloir qui indiquait nettement que le patron n'avait pas misé beaucoup sur sa sono. la serveuse d'ailleurs ne dénotait pas de l'endroit. Petite mine, fatiguée, mal fringuée et à vrai dire, pas jolie.

Quoiqu'il en soit, il fût mieux que j'attende ainsi, au chaud et pleine vue sur la rue parallèle à l'endroit où était posé mon cul. Dix minutes passèrent, puis vingt de plus. Je m'inquiétais réellement cette fois-ci. Je ne savais trop si tu m'avais posé un lapin ou bien si le lapin s'était posé à toi. J'essaya de t'appeler maintes fois, rien n'y fit. Répondeur, répondeur...

Ma belle chemise était maintenant toute trempée! Je suais abondamment de peur que tu n'aies oublié aujourd'hui. Je dois t'avouer d'ailleurs que pleins de noms d'oiseux me passèrent à l'esprit tellement j'enrageais de ne pas te voir débarquer sur cette putain de rue! je me commanda un autre café, puis une autre, puis un autre! "Salope"! Tu vois ce que tu me fais dépenser! Je ne cessai de me ronger les ongles, d'aller aux chiottes histoire de me passer de la flotte sur la gueule, tandis que toi, grognasse, tu n'étais toujours pas là! Rien!

Je rappela la mocheté pour payer la note, et tout en ouvrant mon portefeuille, je vis glisser un mot avec ton écriture qui disait:

"Robert je te quitte, ne te pose aucune question stp, et ne cherche pas à me recontacter, désolée".

Le mot datait d'un mois...

 

 

 

29 décembre 2014

Le (Femen)omène.

"Ah qu'elles sont jolies les filles de mon pays...".

Ce vendredi 26 décembre 2014, une militante appartenant au mouvement des Femen et répondant au doux nom d'Iana Aleksandrovna Azhdanova, a été remise en liberté par la police du Vatican. Contexte?

Nous sommes le 25 décembre, Noël quoi. Une activiste voulant dérober un petit jésus place saint Pierre de Rome s'est faîte interpeller par la police vaticane. Cette jeune femme aux seins nus aurait pu se faire condamner pour des faits "d'offense, de perturbations de l'ordre sur la voie publique et de vol". Dans sa pieuse mansuétude, le Vatican a décidé d'abandonner les poursuites tout en interdisant à Iana de remettre ne serait-ce qu'un téton au Vatican. Ostracisme de juré!

Au delà du caractère délictueux consistant à dérober une statuette, notre militante et son groupe, les Femen, participent d'une volonté plus générale de dénonciations et de manifestations, envers les églises notamment. Ce mouvement qui est née en Ukraine en 2008 sous la houlette d'Anna Hutsol, se voulait être un noble combat et une idée "originale" au départ, qui visait à s'opposer à l'Eglise orthodoxe ukrainienne toute puissante et ne souffrant de quasi-aucun contre pouvoirs.

Or les Femen choquent et perturbent! Peut-être d'ailleurs ne se font-elles pas entendre telles qu'elles le souhaitraient? Ou bien au contraire?! Leur Modus operandi, pour mieux porter leur voix, consiste à brandir des pancartes et se peindre le corps dénudé jusqu'à la ceinture voire en deça, celui-ci paraissant plus subversif qu'efficace. Peut-on séparer la forme du fond?

Une question me vient alors à l'esprit en les voyant. Les seins féminins sont/peuvent apparaître tels des objets de désirs pour le Quidam. A l'inverse d'un torse masculin , le sein provoque le "scandale" par l'érotisation inhérente à son exhibition. Il n'est certes pas un organe sexuel mais cependant un élément de sexualité... Et les Femen ne sont pas assez crédules pour ne pas savoir l'effet qu'elles suscitent.

Pour ma part, je parlerai d'une "opération coup de seins" :)

27 décembre 2014

Emma Louise - Jungle

Emma Louise - Jungle

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26 décembre 2014

Des bancs privés!

 

Un banc d'essai pour la mairie d'Angoulême

 

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 A Angoulême, la mairie a décidé de grillager intégralement neuf de ses bancs publics.

 

- Mercredi matin, l'on aurait pu croire que la ville d'Angoulême avait fait appel à un designer (à la retraite) pour inaugurer un vernissage qui aurait pu s'intituler "Haro sur les bancs".

Du tout!

- La municipalité d'Angoulême, par l'intermédiaire de son adjoint à la sécurité Jean Guiton a décidé de condamner totalement l'accès à neuf bancs publics situés, bien évidemment, sur une artère commerçante de la ville, le "champs de Mars". Intérrogée, la mairie assure que "le dispositif n'a rien à voir avec la période de Noël" et que " c'est après concertation avec les habitants que le dispositif a été mis en place". Dans la ville de la B.D., assurément le maire (UMP) n'a pas eu l'intention de ménager les fesses de ses administrés d'un froid certain.

- Une raison bien plus mercantile et visuelle s'est imposée à la mairie, à Jean Guiton plus particulièrement et franchement résumé par Thierry Courmaut (président de l'association des commerçants du champs de mars): "Ce n'est pas 0,1% de la population qui doit emmerder 99,9% qui veut bosser". En effet, des SDF sont devenus pour le moins indésirabes pour la mairie et pour son commerce. La municipalité iindique d'ailleurs qu'il fallait "éviter" que les SDF viennent s'asseoir et ne gênent ainsi la population commerçant angoumoisine.

- Dans le quotidien, La Charente libre, qui diffusa la première cette information, on pouvait lire ce qui suit: "Des grillages hauts n'étaient pas prévus à l'origine. Des galets posés sur les bancs pourraient être envisagés par là suite" et la mairie de surrencherir "une vidéosurveillance devrait renforcer le système"...

- Diantre!

- Il ne m'était pas apparu que les pigeons étaient à ce point nocifs pour Angoulême, vu la structure de l'oeuvre les pigeons devront aller ... ailleurs. Ah non! Les SDF bien sûr! Eux aussi ailleurs! On savait que le commerce et la misère étaient irréconciliables, mais lorsque l'on voit ce qui a été mis en place pour sauvegarder le bien municipal, on se demande qui du SDF ou du banc doit être protégé?!

- Finissons cet article avec l'intervention sur France info, le jour de Noël, de Christophe Louis (Président du collectif "mort dans la rue"): "Il est mort 454 personnes dans la rue en France cette année."

Assurément, ceux-là n'iront pas s'asseoir au champ de Mars d'Angoulême...

 

 

 

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